 |
|
Dr. Clos lors d'une réunion avec le maire d'Accra M. Vandeprpuije © Mohamed Halfani / ONU-Habitat |
Le Directeur exécutif d'ONU-Habitat, M. Joan Clos a rendu une visite de courtoisie Vendredi au maire d'Accra, Alfred Okoe Vanderpuije au cours de laquelle ils ont discuté de questions d'intérêt mutuel.
Le maire a fait part au Directeur exécutif des différents défis auxquels il était confronté dans la gestion de la ville.
"L'une des principales difficultés à laquelle je fais face concerne la question des infrastructures. L'insuffisance des infrastructures a causé le débordement de la ville par des inondations et l'une de mes principales entreprises a été de m'engager dans des ensablements massifs des bassins versants ainsi que dans l'amélioration du flux de l'eau", a-t-il dit.
Selon M. Vanderpuije, son prochain champ de bataille dans l'amélioration de la qualité de vie à Accra était de construire de meilleurs systèmes de drainage, en plus grand nombre, ainsi que des réservoirs de rétention d'eau qui permettront de contrôler le flux de l'eau dans la ville.
"Nous sommes engagés dans d'importantes mesures d'assainissement, dans le contrôle de l'environnement, dans des mesures d'éducation massive des citoyens afin qu'ils puissent participer activement aux questions relatives aux nettoyages et à la prise en charge de leurs zones de résidence", a-t-il dit, ajoutant que « les citoyens ont désormais été pleinement instruits et sont responsables de la collecte des ordures".
L'autorité de la ville était en processus de construction d’ une décharge à Tema, juste à l'extérieur d'Accra et était en cours d'exploration de moyens pour assurer un meilleur contrôle de l'énergie provenant de la gestion des déchets. Le maire a dit qu'il a travaillé de pied ferme afin de répondre à l'appel lancé par le Président John Mahama qui veut qu'Accra soit la ville la plus propre au Ghana.
Le Maire Vanderpuije a en outre révélé que les migrants ruraux, en nombre sans cesse croissant faisaient de la planification une tâche assez difficile. "Ici, nous abordons la question de l'indiscipline. Ces personnes viendront des villages à la recherche de meilleures opportunités et lorsqu'ils arrivent, ils souhaitent mettre en place des structures partout. Ils ne peuvent pas comprendre le fait que vous retiriez ces structures conformément aux plans de la ville", a-t-il dit.
Il a remercié ONU-Habitat pour le Programme Participatif d'Amélioration des Bidonvilles (PPAB) qui, a-t-il dit, a beaucoup contribué à trouver une solution aux problèmes du logement dans la ville.
De son côté, le Dr Clos a assuré au maire le soutien continu d'ONU-Habitat à Accra. Cela était en ligne avec l'énoncé de mission des organismes pour l'amélioration de l'urbanisation dans le monde entier et en particulier en Afrique.
"Cela va demander la mise en place de politiques urbaines nationales où les différents ministères travaillent ensemble afin de résoudre les problèmes et dans le but d'avoir des villes planifiées," a-t-il dit. Le Dr. Clos a déploré le fait que de nombreuses villes africaines et asiatiques étaient confrontées au problème de l'urbanisation chaotique et a déclaré que le problème necessitait une intervention urgente.
"Malheureusement, certaines personnes pensent que la planification coûte cher tandis que d'autres estiment que c'est totalement inutile, mais ce n'est pas le cas parce que si vous ne prévoyez pas, vous remettez à plus tard des problèmes qui se produiront certainement dans l'avenir", a-t-il dit. |
