Afin de soutenir la mise en œuvre d'actions concrètes qui contribueront à l'amélioration des conditions de vie des habitants des bidonvilles, le Burkina Faso, le Niger et le Kenya ont récemment apporté des contributions financières au Programme Participatif d’Amélioration des Bidonvilles.
Le Burkina Faso s’est engagé à fournir 800,000 dollars, établissant ainsi un record en tant que le plus important pays à contribuer au programme, suivi par le Kenya avec 500.000 dollars et le Niger avec 450,000 dollars supplémentaires. Les contributions viennent à un moment où les habitants des taudis appellent à plus d’action.
L'accès aux services sociaux de base et aux infrastructures qui incluent un logement décent, l'eau et l'assainissement, les écoles et les établissements de santé et les moyens de subsistance sont quelques-unes des initiatives qui seront mises en œuvre au niveau de la ville.
Les trois sont parmi les huit pays sélectionnés pour commencer la phase de mise en œuvre de l'amélioration des bidonvilles dans les villes. D’autres pays choisis sont le Cameroun, la République Démocratique du Congo, le Ghana, le Malawi et le Mozambique.
Avant de se joindre à la phase de mise en œuvre, les pays ont mené une étude compréhension détaillée des questions qui sous-tendent la prolifération des bidonvilles. Les plans de modernisation des quartiers et les stratégies de mise à niveau des bidonvilles dans toute la ville qui ont permis d'identifier les domaines d'action prioritaires ont également été développés.
Le Programme Participatif d’Amélioration des Bidonvilles est une initiative du Secrétariat du groupe des pays membres de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, financée par la Commission Européenne et exécuté par l'ONU-Habitat. Le programme vise à réduire de moitié le nombre d'habitants des bidonvilles d’ici l'an 2020, dans les villes et les pays ciblés. |